dimanche 9 juin 2013

"Anras : le directeur licencié"

Article de La Dépêche : http://www.ladepeche.fr/article/2013/06/08/1644910-anras-le-directeur-licencie.html

Anras : le directeur licencié
Alors que direction et syndicats semblaient camper sur leurs positions de puis plusieurs semaines, le conflit ouvert à l’Anras en novembre 2012 vient de franchir une étape importante. Dans un mail adressé au personnel, Pierre Martin, président du conseil d’administration de l’association qui emploi 1 700 salariés en Midi-Pyrénées et dans l’Aude, a annoncé jeudi 5 juin, le licenciement de Dominique Bloch Lemoine le directeur général de l’Anras. Ce départ constituait une des principales revendications du personnel. Dans un tract cosigné par la CGT, la CFE-CGC, FO, Sud et la CFDT, ce licenciement est qualifié de «première grande victoire pour les syndicats, le comité central d’entreprise, les représentants du personnel et tous les salariés». Mais cette «grande victoire» n’est qu’une première étape pour l’intersyndicale qui appelle l’ensemble des salariés à se rassembler mardi 11 juin à midi place du Capitole avant une manifestation prévue à 14 heures devant la préfecture.
Pour l’intersyndicale qui dénonce depuis des mois l’absence de dialogue social et professionnel qui ont conduit à la fermeture par arrêté préfectoral du centre éducatif renforcé de Eup, et à la paralysie totale de l’association, le choix de manifester sous les grilles du préfet est stratégique. Car après la demande d’ouverture d’une enquête de l’Igas (inspection générale des affaires sociales) adressée début mars par la fédération Santé action sociale de la CGT aux trois ministères de tutelle de l’Anras , et relayée quelques semaines plus tard par un courrier de Pierre Izard, président du conseil général de la Haute-Garonne et principal bailleur de fonds de l’association, la préfecture détient les clefs de la résolution du conflit. Une résolution qui, pour les organisations syndicales, passe impérativement par «l’intervention des pouvoirs publics pour qu’une administration provisoire se mette en place rapidement.»
B.dv.

vendredi 29 mars 2013

"Dérives à l'Anras : Pierre Izard demande une enquête"

Article de La Dépêche : http://www.ladepeche.fr/article/2013/03/29/1593647-anras-pierre-izard-demande-une-enquete.html

Dérives à l'Anras : Pierre Izard demande une enquête

Après la fermeture administrative, début janvier, du Centre d'éducation renforcé (CER) de Eup, à la demande du préfet de région, c'est désormais le fonctionnement de l'ensemble de l'association nationale de recherche de l'action solidaire (Anras) qui inquiète le président du conseil général de la Haute-Garonne. Alerté le 13 mars dernier par la CGT qui dénonçait des dérives dans la gestion financière et humaine constatées dans plusieurs des 35 établissements médico-sociaux qui emploient 1700 salariés dans cinq départements de Midi Pyrénées et dans l'Aude, Pierre Izard vient de demander aux trois ministres de tutelle de l'Anras de «diligenter dans les plus brefs délais… l'enquête de l'IGAS (Inspection générale des affaires sociales) demandée par les syndicats et les représentants du personnel.» Dans trois courriers adressés à Marisol Touraine, Michel Sapin et Benoît Hamon le président du département, principal bailleur de fonds de l'Anras en Haute-Garonne, se dit «sérieusement» inquiet pour l'avenir de l'association au regard des «tensions de ces derniers mois entre le président, le directeur et l'ensemble des administrateurs et du personnel.» Pierre Izard justifie également cette demande d'ouverture d'une enquête administrative par des inquiétudes partagées par plusieurs de ses homologues. Hier après-midi, la 3e chambre correctionnelle de la cour d'Appel de Toulouse était saisie pour un délit d'entrave au fonctionnement du comité central d'entreprise lors de la mise en liquidation en 2011, par le tribunal de commerce de l'Aude, de l'EURL la «Fourchette Cathare», une filiale commerciale de l'Anras. Dans l'Aveyron, ce sont les investissements à perte dans une maison de retraite à Asprières qui suscitent des inquiétudes. Sollicité sur cette intervention du président du conseil général de la Haute-Garonne auprès des trois ministères des affaires sociales, du travail et de l'économie sociale et solidaire, Dominique Bloch Lemoine directeur général de l'Anras n'a pas souhaité s'exprimer dans l'immédiat. Silence également des services de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) qui finance des séjours dans les deux centres éducatifs fermés (CEF) de La Poujade dans l'Aveyron et du «Chemin du Sud» à Narbonne tenus par l'Anras. Reste maintenant à savoir quelle suite sera donnée à la double requête de la CGT puis de Pierre Izard auprès d'une Inspection générale des affaires sociales déjà chargée en 2005 d'administrer l'Agop à la suite de malversations qui avaient conduit au transfert de l'activité à l'Anras.
B. dv.

dimanche 24 février 2013

"Flourens. Le directeur de l'ANRAS fuit les 300 manifestants"

Article de La Dépêche : http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/23/1567989-anras-le-directeur-fuit-les-300-manifestants.html


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Hier, des salariés de l'Anras, Association Nationale de Recherche et d'Action Sociale, soutenus pars des collègues eux aussi du secteur social, soit environ 300 personnes, ont manifesté au siège de l'association, à Flourens. Ce même jour, l'un d'entre eux, François Caspary, était convoqué pour un entretien préalable à une sanction disciplinaire. Les organisations syndicales réclament «la levée de cette sanction, la publication d'un audit interne, la remise sous administration provisoire de l'Anras, la démission du conseil d'administration…». In fine, François Caspary, conseillé par ses camarades, n'a pas souhaité dialoguer avec les représentants de la direction. Ce qui a durci un bras de fer qui ne date pas d'hier. Dernier épisode en date, la fermeture en janvier du Cerp d'Eup, en Comminges, compte également pour beaucoup dans cette nouvelle grogne (lire ci-contre).

Tensions à tous les étages

Regroupés dehors et dans les couloirs, les manifestants ont d'abord fait savoir qu'ils voulaient que «rapidement soient levées diverses sanctions pour ensuite discuter». Ils n'ont pas obtenu gain de cause. Aucun échange n'a pu avoir lieu. Enfermés dans leur bureau, Dominique Bloch-Lemoine, directeur de l'établissement, et Pierre Martin, président, ont finalement fait appel aux forces de l'ordre considérant qu'ils étaient «séquestrés». Ce qu'ont contredit les manifestants expliquant «juste ne pas vouloir laisser partir leur patron pour organiser une table ronde».
En début d'après-midi, c'est encadrés par les gendarmes que les deux hommes ont été reconduits à leurs domiciles. Ce départ sous escorte n'a fait qu'accentuer la colère des salariés. Une majorité s'est fermement opposée aux forces de l'ordre créant des échauffourées musclées. Certains manifestants se sont même allongés sur la route devant le véhicule des gendarmes placés sous le commandement du colonel Tavart présent sur les lieux.
«Jamais nous n'avons vu cela. Nous ne sommes pas des voyous. Il faut que cette direction s'en aille et que l'on soit remis sous administration provisoire. Certains de nos collègues ont été licenciés, d'autres sont sanctionnés, la gestion est calamiteuse», a insisté François Caspary, porte-parole de l'intersyndicale. Pour Dominique Bloch-Lemoine «les vrais salariés de l'Anras n'étaient qu'une centaine». Et d'ajouter : «Dominique Caspary était convoqué pour une éventuelle sanction. Son emploi n'est pas menacé. Ces gens ne sont pas au-dessus des lois ! Quant à notre gouvernance, il faut qu'ils nous prouvent qu'elle est mauvaise». Ce sera sans doute le prochain combat des manifestants. Hier, en fin de journée, un groupe était reçu à la direction du travail et de l'emploi où une inspectrice leur assuré qu'elle interviendrait «sur les lieux et auprès du préfet».
Emmanuel Haillot"

jeudi 21 février 2013

"La CGT veut une enquête administrative sur l'Anras"

http://www.ladepeche.fr/article/2013/03/20/1586962-la-cgt-veut-une-enquete-administrative-sur-l-anras.html



La situation est toujours très tendue à l'Anras (Association nationale de recherche de l'action solidaire) qui emploie 1 700 salariés dans 35 établissements médico-sociaux répartis sur cinq départements de Midi-Pyrénées et dans l'Aude. Après la manifestation de soutient au porte-parole de l'intersyndicale de l'association du 22 février, suivie par une demande de médiation formulée auprès de la Direccte par la direction, le dossier de l'Anras vient d'être porté devant les ministères de tutelle de l'association. A l'initiative de la fédération Santé Action sociale de la CGT, Marisol Touraine, Michel Sapin et Benoît Hamon sont saisis de la demande d'ouverture d'une enquête de l'Igas (Inspection générale des affaires sociales). Le 14 mars, la CGT de l'Anras a par ailleurs rencontré des représentants du conseil général de la Haute-Garonne, principal bailleur de fond de l'Anras dans le département, pour leur faire part des inquiétudes du syndicat, face au blocage du dialogue social, l'administration et la gestion de l'association. Craintes récemment ravivées par la fermeture d'unCER (centre d'éducation renforcée) à Eup dans le sud de la Haute-Garonne à la demande du préfet, mais également par des investissements à perte dans une maison de retraite à Asprières dans l'Aveyron, et la liquidation de l'EURL la Fourchette Cathare à Castelnaudary. Dominique Bloch Lemoine directeur général de l'Anras, précise de son côté avoir adressé un courrier argumenté aux trois ministres. Il réfute par ailleurs les accusations de chasse aux sorcières syndicale portées par la CGT, et réaffirme la transparence du fonctionnement du conseil d'administration de l'Anras.

mercredi 20 février 2013

Le Parisien : "Les salariés de l'Anras (médico-social) en grève vendredi"

On parle même de nous à Paris ! Article de Le Parisien : http://www.leparisien.fr/toulouse-31000/les-salaries-de-l-anras-medico-social-en-greve-vendredi-20-02-2013-2583765.php

Les salariés de l'Anras (médico-social) en grève vendredi

>France > Haute-Garonne > Toulouse|20 février 2013, 18h29 | MAJ : 08 octobre 2016, 14h38|0
Toulouse
Les 1.700 salariés de l'Association nationale de recherche et d'action solidaire (Anras), qui gère des établissements médico-sociaux, sont appelés à la grève par les syndicats CGT, FO, SUD et CFDT vendredi contre la convocation par la direction d'un délégué CGT, accusé selon eux d'avoir mis en cause la gouvernance de l'association.Le 1er février 2013, un arrêté préfectoral ordonnant la fermeture définitive du Centre éducatif renforcé d'Eup (Haute-Garonne), géré par l'Anras, suite à des agressions, avait mis le feu aux poudres. La CGT avait dénoncé les tensions entre les directeurs d'établissements et la nouvelle direction.Le délégué syndical CGT François Caspary, éducateur spécialisé à Albi, est convoqué en vue d'une sanction disciplinaire au siège social de l'Anras à Flourens (Haute-Garonne). "Aucun motif ne m'a été donné mais ce n'est pas pour raison professionnelle", a-t-il assuré à l'AFP. Selon les syndicats, cette convocation fait suite à ses prises de parole dans la presse pour dénoncer la mauvaise gouvernance de l'Anras. Cette association gère 54 établissements en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, des instituts médico-éducatifs, des maisons de retraite et des instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques.La grève de vendredi devrait être "très suivie" selon François Caspary, qui annonce la présence à Flourens de responsables nationaux de la fédération CGT Santé et Action sociale.Contacté par l'AFP, le directeur général de l'Anras, Dominique Bloch-Lemoine, a invoqué le "secret professionnel" et regretté un "battage disproportionné par rapport à une convocation qui pourrait être faite par n'importe quel employeur".Les syndicats exigent une mise sous administration provisoire de l'Anras et le renouvellement de ses dirigeants.
  AFP