dimanche 24 février 2013

"Flourens. Le directeur de l'ANRAS fuit les 300 manifestants"

Article de La Dépêche : http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/23/1567989-anras-le-directeur-fuit-les-300-manifestants.html


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Hier, des salariés de l'Anras, Association Nationale de Recherche et d'Action Sociale, soutenus pars des collègues eux aussi du secteur social, soit environ 300 personnes, ont manifesté au siège de l'association, à Flourens. Ce même jour, l'un d'entre eux, François Caspary, était convoqué pour un entretien préalable à une sanction disciplinaire. Les organisations syndicales réclament «la levée de cette sanction, la publication d'un audit interne, la remise sous administration provisoire de l'Anras, la démission du conseil d'administration…». In fine, François Caspary, conseillé par ses camarades, n'a pas souhaité dialoguer avec les représentants de la direction. Ce qui a durci un bras de fer qui ne date pas d'hier. Dernier épisode en date, la fermeture en janvier du Cerp d'Eup, en Comminges, compte également pour beaucoup dans cette nouvelle grogne (lire ci-contre).

Tensions à tous les étages

Regroupés dehors et dans les couloirs, les manifestants ont d'abord fait savoir qu'ils voulaient que «rapidement soient levées diverses sanctions pour ensuite discuter». Ils n'ont pas obtenu gain de cause. Aucun échange n'a pu avoir lieu. Enfermés dans leur bureau, Dominique Bloch-Lemoine, directeur de l'établissement, et Pierre Martin, président, ont finalement fait appel aux forces de l'ordre considérant qu'ils étaient «séquestrés». Ce qu'ont contredit les manifestants expliquant «juste ne pas vouloir laisser partir leur patron pour organiser une table ronde».
En début d'après-midi, c'est encadrés par les gendarmes que les deux hommes ont été reconduits à leurs domiciles. Ce départ sous escorte n'a fait qu'accentuer la colère des salariés. Une majorité s'est fermement opposée aux forces de l'ordre créant des échauffourées musclées. Certains manifestants se sont même allongés sur la route devant le véhicule des gendarmes placés sous le commandement du colonel Tavart présent sur les lieux.
«Jamais nous n'avons vu cela. Nous ne sommes pas des voyous. Il faut que cette direction s'en aille et que l'on soit remis sous administration provisoire. Certains de nos collègues ont été licenciés, d'autres sont sanctionnés, la gestion est calamiteuse», a insisté François Caspary, porte-parole de l'intersyndicale. Pour Dominique Bloch-Lemoine «les vrais salariés de l'Anras n'étaient qu'une centaine». Et d'ajouter : «Dominique Caspary était convoqué pour une éventuelle sanction. Son emploi n'est pas menacé. Ces gens ne sont pas au-dessus des lois ! Quant à notre gouvernance, il faut qu'ils nous prouvent qu'elle est mauvaise». Ce sera sans doute le prochain combat des manifestants. Hier, en fin de journée, un groupe était reçu à la direction du travail et de l'emploi où une inspectrice leur assuré qu'elle interviendrait «sur les lieux et auprès du préfet».
Emmanuel Haillot"

jeudi 21 février 2013

"La CGT veut une enquête administrative sur l'Anras"

http://www.ladepeche.fr/article/2013/03/20/1586962-la-cgt-veut-une-enquete-administrative-sur-l-anras.html



La situation est toujours très tendue à l'Anras (Association nationale de recherche de l'action solidaire) qui emploie 1 700 salariés dans 35 établissements médico-sociaux répartis sur cinq départements de Midi-Pyrénées et dans l'Aude. Après la manifestation de soutient au porte-parole de l'intersyndicale de l'association du 22 février, suivie par une demande de médiation formulée auprès de la Direccte par la direction, le dossier de l'Anras vient d'être porté devant les ministères de tutelle de l'association. A l'initiative de la fédération Santé Action sociale de la CGT, Marisol Touraine, Michel Sapin et Benoît Hamon sont saisis de la demande d'ouverture d'une enquête de l'Igas (Inspection générale des affaires sociales). Le 14 mars, la CGT de l'Anras a par ailleurs rencontré des représentants du conseil général de la Haute-Garonne, principal bailleur de fond de l'Anras dans le département, pour leur faire part des inquiétudes du syndicat, face au blocage du dialogue social, l'administration et la gestion de l'association. Craintes récemment ravivées par la fermeture d'unCER (centre d'éducation renforcée) à Eup dans le sud de la Haute-Garonne à la demande du préfet, mais également par des investissements à perte dans une maison de retraite à Asprières dans l'Aveyron, et la liquidation de l'EURL la Fourchette Cathare à Castelnaudary. Dominique Bloch Lemoine directeur général de l'Anras, précise de son côté avoir adressé un courrier argumenté aux trois ministres. Il réfute par ailleurs les accusations de chasse aux sorcières syndicale portées par la CGT, et réaffirme la transparence du fonctionnement du conseil d'administration de l'Anras.

mercredi 20 février 2013

Le Parisien : "Les salariés de l'Anras (médico-social) en grève vendredi"

On parle même de nous à Paris ! Article de Le Parisien : http://www.leparisien.fr/toulouse-31000/les-salaries-de-l-anras-medico-social-en-greve-vendredi-20-02-2013-2583765.php

Les salariés de l'Anras (médico-social) en grève vendredi

>France > Haute-Garonne > Toulouse|20 février 2013, 18h29 | MAJ : 08 octobre 2016, 14h38|0
Toulouse
Les 1.700 salariés de l'Association nationale de recherche et d'action solidaire (Anras), qui gère des établissements médico-sociaux, sont appelés à la grève par les syndicats CGT, FO, SUD et CFDT vendredi contre la convocation par la direction d'un délégué CGT, accusé selon eux d'avoir mis en cause la gouvernance de l'association.Le 1er février 2013, un arrêté préfectoral ordonnant la fermeture définitive du Centre éducatif renforcé d'Eup (Haute-Garonne), géré par l'Anras, suite à des agressions, avait mis le feu aux poudres. La CGT avait dénoncé les tensions entre les directeurs d'établissements et la nouvelle direction.Le délégué syndical CGT François Caspary, éducateur spécialisé à Albi, est convoqué en vue d'une sanction disciplinaire au siège social de l'Anras à Flourens (Haute-Garonne). "Aucun motif ne m'a été donné mais ce n'est pas pour raison professionnelle", a-t-il assuré à l'AFP. Selon les syndicats, cette convocation fait suite à ses prises de parole dans la presse pour dénoncer la mauvaise gouvernance de l'Anras. Cette association gère 54 établissements en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, des instituts médico-éducatifs, des maisons de retraite et des instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques.La grève de vendredi devrait être "très suivie" selon François Caspary, qui annonce la présence à Flourens de responsables nationaux de la fédération CGT Santé et Action sociale.Contacté par l'AFP, le directeur général de l'Anras, Dominique Bloch-Lemoine, a invoqué le "secret professionnel" et regretté un "battage disproportionné par rapport à une convocation qui pourrait être faite par n'importe quel employeur".Les syndicats exigent une mise sous administration provisoire de l'Anras et le renouvellement de ses dirigeants.
  AFP