samedi 31 décembre 2016

NEXEM, la nouvelle organisation patronale : Attention Danger !

Né de la fusion de différentes organisations patronnales du secteur (vous trouverez en cliquant ici un article du très sérieux ASH), le NEXEM est le nouvel interlocuteur des salariés, via leurs organisations syndicales, pour les questions relatives aux salaires et au droit du travail.
Nos Conventions Collectives, la 66 en particulier, sont dans le viseur de nos employeurs depuis des années (on se souvient de notre longue résistance, dont cet article pour rappel).


En parcourant le Facebook du Nexem, on peut affirmer qu'il n'y a aucun doute, cette organisation va, comme le préconisent ces amis conférenciers, rogner les droits des salariés, libéraliser notre secteur et créer des usagers à double vitesse (les riches, et "nous").
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On aime beaucoup le titre qui déjà doit nous inquiéter, comme salarié ou comme potentiel usager : "Un autre modèle social demain : les Français sont-ils prêts ?".
Quant aux intervenants : Elie Cohen et Nicolas Bouzou.
Le premier est connu pour qui regarde (trop) souvent la télé : Elie Cohen est un libéral comme il y en a tant. Mais il a aussi écrit un intéressant rapport en 2006 :  Politique économique et croissance en Europe. Il s'y fait un fervent défenseur de la libéralisation et de la mise en concurrence de tout : « La relance de l’intégration passe à juste titre par deux domaines cruciaux déjà identifiés : le marché des biens, avec l’achèvement de la déréglementation, et celui des services avec la libéralisation des services en réseau, la libéralisation des services aux entreprises et la libéralisation des services financiers. » (p.43)


MAIS POUQUOI CET HOMME QUI VEUT LIBERALISER LES SERVICES -c'est à dire nous, qui accueillons des anciens, des handicapés de tous ages, des jeunes aux vies tumultueuses...- EST-IL INVITE PAR CETTE ORGANISATION PATRONALE DU PRIVE "A BUT NON LUCRATIF" ?

Le second est aussi un libéral connu des téléspectateurs de Canal+, sur son Wikipédia, on peut lire « Il est également vice-président du cercle Turgot qui regroupe des dirigeants libéraux de grandes entreprises et des responsables politiques. Il a été membre du Conseil d'analyse de la société auprès du Premier Ministre. Il fait partie du groupe Keyser Söze qui se réunit autour de Jacques Attali. »

Et ce pourrait être rigolo, s'il ne s'agissait du sort de plus de 300 000 salariés et de millions d'usagers, justement Jacques Attali était l'invité du Nexem, lui qui a inspiré les politiques économiques libérales et contre les tavailleur-se-s des gouvernements Sarkozy puis Hollande.



Avec de tels amis de nos employeurs, les salariés ont beaucoup de soucis à se faire et doivent se préparer à résister !

samedi 17 décembre 2016

Nexem (le nouveau syndicat patronnal) veut attaquer nos droits !

Article qui devrait inquiéter tous les salarié-e-s du secteur social et médico-social, paru dans ASH => http://www.ash.tm.fr/actualites/detail/97624/nexem-s-apprete-a-bouleverser-au-1er-janvier-le-paysage-patronal-de-la-bass.html

Nexem s'apprête à bouleverser, au 1er janvier, le paysage patronal de la BASS
Par Maryannick Le Bris - 16/12/2016

Un an après la création juridique de l'association de préfiguration issue de leur processus de fusion, la Fédération nationale des associations gestionnaires au service des personnes handicapées et fragiles (Fegapei) et le Syndicat des employeurs associatifs de l'action sociale et médico-sociale (Syneas) vont disparaître au 1er janvier du paysage de la branche associative sanitaire, sociale et médico-sociale (BASS) pour laisser place à Nexem.
Cette nouvelle organisation d'employeurs représentant quelque 10 000 établissements employant plus de 300 000 salariés est née des enjeux liés à la représentativité patronale, dont les critères ont été fixés par la réforme du 5 mars 2014, a rappelé Stéphane Racz, directeur général de Nexem, en marge de la journée de lancement de la nouvelle entité, jeudi 15 décembre. Au-delà du poids que représente désormais ce mastodonte au niveau de la branche, la démarche a été suscitée par la volonté de construire un environnement conventionnel pour cette dernière, à travers l'élaboration d'une convention collective unique étendue. L'objectif : se mettre dans "les clous" posés par le ministère du Travail, qui aimerait voir une branche correspondre à une convention collective. Une démarche à double tranchant susceptible d'entraîner "une vraie révolution en matière de cartographie patronale", selon le directeur général de Nexem. Si l'organisation a, de fait, de fortes chances de gagner la représentativité - elle représente au moins 8 % des structures de la branche - elle est également en passe de devenir un acteur majoritaire, ce qui change la donne dans le dialogue social.

"Les règles vont changer"
Au 1er janvier 2017, date de l'application de la réforme de la représentativité patronale, les "règles vont changer", souligne Stéphane Racz. Mais elles ne seornt pas connues avant la publication de la' rrêté de représentativité. Or celle-ci "a été annoncée pour mars, puis avril, mais on serait chanceux de l'avoir pour octobre, la BASS faisant partie des cas délicats pour lesquels il n'y a pas de correspondance facile avec un périmètre". Entre-temps s'installera une période de transition "avec la certitude que les anciennes règles ne seront plus applicables mais sans certitude sur les nouvelles". Nexem a déposé sa candidature à la représentativité avec le soutien de la Croix-Rouge française, et avec cette dernière a posé son veto, en comité directeur, contre la candidature d'Unifed. Chez Unicancer, on indique néanmoins que "la FEHAP [Fédération des établissements hospitaliers et d'aide à la personne privés] et la Fédération Unicancer ont déposé, conjointement, une candidature à la mesure de la représentativité patronale" sur le périmètre de la BASS. Ce qui laisse entière l'hypothèse de plusieurs organisations reconnnues représentatives. Ce nouveau paysage aura plusieurs conséquences. L'OPCA de la branche, Unifaf, devra revoir ses statuts "pour remplacer Unifed par ceux qui sont représentatifs", précise Stéphane Racz. La gouvernance de l'OPCA devra être revue en conséquence et des sujets tels que son ogranisation ou son portage territorial, voire son évolution, pourraient émerger. Mais dans l'attente de l'arrêté de représentativité, l'idée serait plutôt "de prolonger l'existant au-delà du 1er janvier, pour faire vivre l'OPCA, la formation professionnelle, et continuer da' voir un lieu de discussion", considère Stéphane Racz. Dans ce bouleversement, l'Unifed, qui au passage perd deux de ses membres fondateurs, n'aura au final plus vocation à être une organisation d'employeurs mais devrait devenir "une union de fédération", poursuit le directeur général de Nexem. "La convention collective unique doit ête à disposition d'un projet politique construit autour de la branche. Est-ce que l'Unifed est le bon endroit pour porter ce projet politique ?", abonde Guy Hagège, président de Nexem.

Commission mixte
La nouvelle organisation compte ouvrir à la négociation son projet d'environnement conventionnel, préparé avec la Croix-Rouge française, au début de l'année 2017. Les discussions devraient d'abord porter sur un accord de méthode et pourraient se tenir en commission mixte, c'est-à-dire sous l'égide du ministère du Travail. "Nous voulons proposer un projet, le porter à la négociation et voir quels sont les moyens d'y parvenir", ajoute Stéphane Racz, soulignant que" la dénonciation n'est pas un préalable", tout en restant envisageable. "Les exigences liées à l'obsolescence des conventions
collectives nous renvoient à une forme d'urgence", poursuit-il. "L'accord de méthode doit aboutir à une négociation sur les classifications. Si la fin de la' nnée 2017 n'est pas productive, il faudra nous tourner vers nos adhérents". Les équipes de Nexem travaillent "avec une organisation, une méthode, des outils de chiffarge. Le projet est assez avancé au niveau des dispositions les plus fondamentales", détaille Guy Hagège, néanmoins prudent sur le calendrier " : Dès 2017 il y aura des avancées". Une année qu'il qualifie globalement de" charnière" : "Nous sommes arrivés au bout d'un modèle. A la fin de 2017 le paysage sera éclairci au niveau de la branche, de l'Unifed, de l'UDES (Union des employeurs de l'économie sociale et solidaire) et de l'OPCA". Sans compter l'arrivée probable de nouveaux interlocuteurs dans les ministères.

© Actualités sociales hebdomadaires - Wolters Kluwer France

samedi 10 décembre 2016

Dérives du secteur associatif dans le social et le médico social

Le secteur social et médico social est depuis des décennies sous le joug de l’ultralibéralisme. Les conséquences et les effets pervers du capitalisme sont maintenant très visibles jusque dans nos pratiques.

Ne nous laissons pas abuser. Nous sommes bien sûr victimes de la marchandisation du secteur mais bien plus encore instrumentalisés par un pouvoir politique qui a mis en place progressivement les dispositifs assurant sa domination, se dotant pour cela d’un arsenal réglementaire, d’une logique d’entreprise insidieusement infiltrée au sein même des consciences des salariés, ainsi que d’un management adéquat.
Ce système va à l’encontre du principe même d’association loi 1901 basée à l’origine sur la solidarité via la société civile. Aujourd’hui, les associations sont professionnalisées, soumises au pouvoir politique qui les pourvoit, et qui exigent leur concentration pour permettre une plus grande compétitivité.
La tentation est grande pour ces associations, d’aller chercher ailleurs des sources de financement. La puissance publique se désengageant de plus en plus de la prise en charge des populations les plus démunies, elle fait en sorte que le secteur s’ouvre aux marchés. La misère humaine devient alors l’enjeu d’un marché très lucratif. Mais l’introduction des investisseurs privés au sein de nos associations signifie aussi un retour sur investissement nécessitant des gages de rentabilité. Les conséquences sont nombreuses. Il y a bien sûr une perte de sens pour les travailleurs sociaux que nous sommes, mais surtout ce système engendre de l’exclusion et de la discrimination. Dans un souci de rentabilité, les services sont sommés de faire le tri parmi les usagers, laissant pour compte les personnes les plus vulnérables qui alourdiraient considérablement la facture.
12 avril - Rassemblement pour la défense des Mineurs Etrangers
Isolés, des mamans mises à la rue et des jeunes majeurs
Sous couvert d’une communication bien pensante, affichant des bons sentiments à frais réduits, ce système produit donc du racisme et de la discrimination. Il s’est d’ailleurs construit historiquement sur fond de colonialisme.
L’ANRAS ne fait pas exception à la règle, empruntant au système capitaliste tous les rouages de la communication démagogique. Elle s’engage donc dans cette voie et prévoit à plus ou moins long terme la création d’une fondation. Elle est déjà pourvue d’un fond de dotation, première étape vers la création de cette fondation. Dans cette configuration les salariés ne sont qu’une variable d’ajustement et gare à ceux qui s’opposent. Tous les collectifs de travail ou de résistance sont mis à mal.
L’idée de bénévolat est introduite de manière insidieuse dans la littérature anrassiènne. Serions nous en train de revenir aux idées du XIXeme siècle avec ses dames patronnesses et ses pauvres à remettre au pas ? Seuls ceux qui pourraient rentrer dans les critères de rentabilité et de réadaptation seraient éligibles aux services proposés par notre association.
Les actes parlent d’eux-mêmes et contredisent les discours bienveillants teintés d’humanisme bon ton et à peu de frais. Les jeunes migrants sont triés et mis à la rue, les personnes âgées pourtant désignées comme particulièrement vulnérables, voient pour des raisons purement financières le prix de leur hébergement augmenter de manière considérable. Ne serait ce pas une tentative de trier le bon grain de l’ivraie ?
La coordination régionale CGT ANRAS s’engage à combattre toute forme de domination visant à produire de la discrimination, du racisme et de l’exclusion, et s’engage à protéger de ces effets pervers les salariés et in fine les usagers.

Nos usagers (jeunes en difficulté, anciens, handicapés, migrants...) ne sont ni des marchandises ni des parts de marché !

La CGT ANRAS réaffirme la revendication d'un grand service public de la santé et de l'action sociale qui garantisse une organisation du travail bien traitante, des conditions de travail décentes pour un accompagnement digne des usagers.

lundi 28 novembre 2016

Accord Droits Syndicaux








L'ANRAS abandonne les poursuites disciplinaires !

UNION REGIONALE DES SYNDICATS CGT DE L’ANRAS
IME Joseph FORGUES à TARBES :
L'ANRAS abandonne les poursuites disciplinaires !

Le 14 novembre dernier, notre camarade Izabelle THINOT, éducatrice à l'IME Joseph Forgues à Tarbes, déléguée syndicale CGT et élue au CE , était convoquée par la directrice de l'établissement à un entretien préalable à sanction disciplinaire. Le motif, selon l'employeur, relevait de la « faute professionnelle grave ».

Le jour de l'entretien, et alors qu'une centaine de salarié(e)s de l'ANRAS et du département étaient rassemblés devant l'établissement à l'appel de la CGT, notre camarade, assistée du délégué syndical central CGT de l'ANRAS, était reçue par le directeur général de l'association et la directrice de l'IME.

Le motif de la procédure disciplinaire était alors exposé : en fait de faute professionnelle, il s'est très vite avéré qu'il s'agissait d'un grief relevant de la mission de représentante du personnel exercée par notre camarade en tant que trésorière du CE.
Selon l'employeur, cette dernière se serait rendue coupable d'une soit-disant « usurpation de signature » de la directrice sur un document relevant pourtant exclusivement de la responsabilité du CE. En effet, tous les ans, et ce, depuis des années, le CE fait intervenir des artistes locaux dans le cadre de manifestations pour le personnel, artistes rémunérés et déclarés légalement par le CE.

Le « grave » manquement évoqué donc à l'appui de cette menace de sanction se révèle vite être véritablement fallacieux, la direction reprochant à la trésorière du CE d'avoir apposé sa signature au bas de l'imprimé type de déclaration de l'artiste auprès du « Guso » (URSSAF des artistes) sous l'intitulé « employeur » et alors que cette déclaration était faite au nom de l'IME J. Forgues et non du « CE J. Forgues »…...Une procédure mise en place sous la houlette du CE depuis des années et qui n'a jamais posé le moindre problème… !
Voilà donc la faute professionnelle grave reprochée à cette représentante du personnel !

Une procédure disciplinaire donc abusive et disproportionnée pour un motif totalement injustifié et, qui plus est, illégal :
En effet, la jurisprudence de la Cour de Cassation (cass.Soc. 30 juin 2010 n°09-66.792) rappelle que « dans l'exercice d'un mandat syndical ou de représentant du personnel, le titulaire du mandat échappe au contrôle de l'employeur, celui-ci ne pouvant sanctionner le manquement commis dans l'exercice du mandat ». L'employeur ne peut en effet que sanctionner les fautes commises dans l'exercice du contrat de travail et en raison de faits constituant un manquement du salarié à ses obligations professionnelles envers l'employeur.

Nous ne sommes évidemment pas dans ce cas de figure d'autant qu'il n'y a aucun manquement commis dans l'exercice du mandat d'élue CE !

Cette élue, en fait, s'est vue menacée de sanction disciplinaire alors que des constats de salarié(e)s de l'IME étaient en cours pour dénoncer les agissements et le management de cette directrice. Une lettre a même été écrite par une quinzaine de salarié(e)s mais non remise à la directrice (après une discussion entre tous les salariés en AG) afin d'engager une discussion avec elle sur ces constats.
Il se trouve en outre que notre camarade, élue au CCE de l'ANRAS, avait soulevé en réunion plénière le 29 septembre dernier, les difficultés rencontrées dans cette établissement du fait en autre de la double direction sur 2 établissements (l'IME J. Forgues et l'IME St Michel de Biscaye). Une pure coïncidence certainement….
Pour notre part, nous ne sommes pas dupes du contexte dans lequel s'est opérée cette tentative de répression qui ne visait qu'à atteindre la déléguée CGT et par là même, envoyer un signal aux salarié(e)s qui auraient encore des velléités de contestation…

Au final, après que le directeur général ait entendu ces explications, ce dernier envoyait le 23 novembre, un courrier à notre camarade pour lui faire part de l'abandon de toute sanction disciplinaire à son encontre, pointant en outre les problèmes de communication en interne.

Tout ça donc pour ça… ! Cette direction aurait été bien inspirée en s'évitant tout ce branle-bas et en dialoguant normalement dans le respect et dans l'écoute des instances représentatives…
Notre camarade a été mise à mal avec cette attaque frontale inacceptable alors qu'elle n'a eu de cesse de remplir sa mission d'élue dans le seul intérêt des salarié(e)s, dont certains, il est bon de le rappeler, ont cru bon de dénoncer publiquement la communication et le soutien de la CGT dans cette affaire…
Notre action et notre engagement auprès de notre camarade s'en trouvent aujourd'hui d'autant plus confortés et légitimés.

Quand un syndiqué CGT est attaqué, c'est toute la CGT qui est attaquée.

Et partout où sévira l'injustice,  la répression et la criminalisation de l'action syndicale, nous serons présents et mobilisés.
Il serait bon que cette triste affaire et l' inutile polémique qui s'en est suivie servent de leçon à tous pour l'avenir.


Le 28 novembre 2016

mardi 15 novembre 2016

"La CGT crie à la discrimination syndicale"

Article de La Dépêche : http://www.ladepeche.fr/article/2016/11/15/2458564-la-cgt-crie-a-la-discrimination-syndicale.html



Hier, à 14 heures, la CGT a mené une action pour soutenir Isabelle Thinot, déléguée syndicale à l'Institut médico-éducatif (IME) Joseph-Forgues. Elle s'est déroulée devant l'ANRAS (Association nationale de recherche et d'action solidaire), rue des Pyrénées à Tarbes, qui gère une quarantaine d'établissements médico-sociaux en Occitanie, représentant 1.800 salariés. Isabelle Thinot y était convoquée en entretien préalable pour sanction disciplinaire. Délégué syndical CGT central de l'ANRAS, François Caspary crie à la «discrimination syndicale. Cette convocation n'est pas liée à son travail d'éducatrice spécialisée mais à son mandat de représentant du personnel». À l'origine : un conflit avec la directrice des deux IME Forgues et Saint-Michel-de-Biscaye à Lourdes. «Tous les salariés ont peur d'elle. Il y a un gros problème de management», assure François Caspary. «Les salariés ne se sentent pas soutenus, quand ils sont confrontés à des situations difficiles. Elle veut tout régenter et elle ne délègue pas.» Officieusement, on accuse Isabelle Thinot d'usurpation d'identité sur un document du comité d'entreprise. «Cet entretien préalable ne s'appuie sur aucune faute professionnelle. Il y a en ce moment une vague de répression antisyndicale sans précédent», juge pour sa part François Dousseau, secrétaire de l'UD CGT.
Cyrille Marqué

dimanche 6 novembre 2016

Répression antisyndicale à l'IME Forgues



Tract de l'UNION REGIONALE DES SYNDICATS CGT DE L’ANRAS =>
 
IME Joseph Forgues à TARBES :
La menace de sanctions pour toute réponse au malaise des salarié(e)s

Le 14 novembre prochain, la déléguée syndicale CGT de l'IME Joseph Forgues à Tarbes, membre du comité d'établissement et élue au CCE de l'ANRAS, est convoquée à 14 heures à un entretien préalable à sanction disciplinaire par la directrice de l'établissement.

Une convocation qui n'arrive pas par hasard mais dans un contexte social lourd depuis des mois et après que cette camarade ait interpellé la direction générale et le président de l'ANRAS sur les difficultés rencontrées sur cet établissement, et notamment le problème de la double direction avec l'IME de Biscaye, lors de la réunion du CCE du 29 septembre dernier. Une intervention donc tout à fait légitime pour cette représentante des salarié(e)s de J. Forgues qui n'a fait que remplir sa mission au sein de cette instance et relayer les préoccupations et le malaise des salarié(e)s.
En effet, face à de multiples problèmes récurrents de management du personnel de la part de cette direction, une majorité de salariés se sont mobilisés et ont officiellement interpellé la directrice de l'établissement. Motifs de cette exaspération : des pratiques managériales qui les mettent à mal depuis trop longtemps et ont de fait un impact négatif sur la prise en charge des jeunes et la vie de l'institution : absence de concertation, compétences et postures professionnelles remises en question, absence de circulation de l'information, salarié(e)s discrédités devant les enfants et en réunion etc...

Une directrice donc qui, aujourd'hui, à défaut de prendre en compte le malaise des salariés et chercher à apaiser la situation, désigne un bouc émissaire tout trouvé : la déléguée syndicale de l'établissement. Une stratégie classique qui n'a qu'un objectif : « mater » la révolte qui gronde en tentant d'intimider les salarié(e)s et en sanctionnant leur représentante élue.
Il y a peu, cette directrice avait déjà ouvertement menacée la déléguée syndicale CGT en lui renvoyant « qu'elle avait un compte à régler avec elle... »

Nous ne connaissons pas le motif à ce jour de cette convocation à sanction disciplinaire mais la CGT n 'acceptera pas que cette salariée soit sanctionnée pour un motif fallacieux aux seuls fins de masquer les sérieuses difficultés que traverse cet établissement.
Aucun autre motif que d'ordre strictement professionnel, et encore faut-il que celui-ci soit avéré et justifié ne pourra venir à l'appui d'une telle procédure disciplinaire.

Les salarié(e)s de J. Forgues n'aspirent qu'à remplir leur mission dans un climat social serein et dans le respect mutuel des places et des prérogatives de chacun.

La CGT quant à elle, suivra de très près ce dossier et n'acceptera pas que sa représentante fasse les frais d'une gestion du personnel peu conforme aux valeurs mises en avant par l'association et qui met à mal l'ensemble des personnels.

mardi 1 novembre 2016

8 Novembre, toutes et tous ensemble : ça suffit !

L'intersyndicale CGT/FO/SUD de l'action sociale de la Haute Garonne appelle l'ensemble des salarié-e-s du secteur à se mettre en GREVE le 8 novembre et à participer à 
- 12h au pique nique revendicatif devant le CD31 avant de rejoindre la manifestation
- à 14h à St Cyprien pour se retrouver entre salariés de la santé, du social et du médico-social

lundi 24 octobre 2016

8 novembre : Mobilisation !

Le 8 Novembre, tous les collègues de la santé et du médico-social : EN GREVE ET EN MANIF ! Rdv à 14h à St Cyprien


dimanche 16 octobre 2016

"Touche pas à mon CE" : signez la motion

vendredi 14 octobre 2016 , par EB
Interpellons les députés et les ministères pour exiger le retrait des dispositions qui visent à taxer les prestations servies par les Comités d’Entreprises et à minorer l’ensemble des activités sociales et culturelles des salariés.
Après le retrait de l’amendement proposé dans le cadre de la loi El Khomri, concernant la taxation des activités sociales et culturelles des CE, le gouvernement profite de la discussion sur la Sécurité Sociale pour introduire cette dernière.
3 ministres : Sapin (Economie et Finances), El Khomri (Travail) et Touraine (Santé et Social) mettront à mal, par cette taxation, les activités sociales et culturelles des comités d’entreprise dispensées à leurs ayants droits. Encore une fois, ce serait aux salariés d’être mis à contribution pour réduire les déficits de la Sécurité Sociale alors qu’ils ne portent aucune responsabilité.
Leur objectif est de vouloir récupérer 1,4 milliards d’euros sur la dotation attribuée aux salariés. Ainsi, ils veulent taxer les ayants droits qui percevraient plus de 322 € d’attributions par an, versés par le comité d’entreprise. Cela s’appliquerait à l’ensemble des activités proposées par le CE.
Au moment du 70ème anniversaire de la création des comités d’entreprise, c’est un coup porté à l’ensemble de l’économie sociale et solidaire. Au-delà, c’est l’emploi dans les secteurs du tourisme, de la culture et des loisirs qui serait menacé.
Si ce texte voit le jour, ce serait une véritable atteinte au fonctionnement des CE en taxant les activités qui créent et développent le lien social dans une entreprise, mais également à l’ensemble des associations sportives, culturelles ou du Tourisme Social…
Ensemble, nous ne laisserons pas faire !
Télécharger la motion à faire signer : cliquez ici

samedi 8 octobre 2016

Congrès de la coordination des syndicats CGT de l'ANRAS

Congrès



Accueil des congressistes

Intervention de Alain Maurial (secrétaire USD)

Ce Congrès a été l'occasion de revenir sur les politiques ultra libérales des gouvernements successifs (particulièrement la loi travail), sur les politiques d'austérités avec en corollaire les conséquences sur notre secteur.
Dans le contexte de la création du NEXEM, syndicat employeur aux visées marchandes et libérales,
de graves dangers pèsent su les conventions collectives et particulièrement la CC66.

Dans ces conditions, il est important de construire des actions revendicatives et la CGT ANRAS et de ses syndicats l'a déjà montrer dans les luttes pour la défense des salariés.
Après avoir rappelé les nombreuses résistances des salariés de l'association : l'histoire de l'AGOP devenue ANRAS, la lutte contre la territorialisation

Accords négociés : accord 35H, accord transferts, accord CHSCT, accord égalité femmes/hommes.

 participation aux différentes luttes à l'appel du syndicat CGT

 Création de nouveaux syndicats

Proposition d'une motion de soutien aux camarades de la clinique de l'Ormeau de Tarbes et envisager une participation financière.

1 Point sur la syndicalisation 135 syndiqués CGT / 10% sur l'effectif de l'ANRAS, donc supérieur à la moyenne nationale qui est de 4%. Nous sommes implantés sur 15 établissements. Première force syndicale organisée dans l'association Aux dernières élections 44% de suffrages exprimés. Nous tenons notre représentativité des élections. Bilan très positif. Et pourtant la syndicalisation reste compliquée en raison de la précarisation des salariés. Débat : Et pourtant campagne de dénigrement du syndicat, pour exemple le Chêne vert et dernièrement l'IME Forgues. Et cela risque de se répandre au sein des établissements. Ces manoeuvres existent dans les établissements pour réduire l'influence de la CGT. Demande des nouveaux syndiqués de soutien et d'outils pour apporter des solutions aux salariés. Hypothèse : droit à la formation, importance de la communication, mise en place d'assemblées générales.  Proposition de la création d'un kit nouveau syndicat.  Proposition d'acter le fait de venir en soutien aux syndiqués isolés, aux nouveaux syndiqués et aux syndicats en difficulté.  Proposition de venir en soutien financier aux grévistes de la loi travail de la CGT ANRAS en particulier St François.
Vote des résolutions...







Fête de l'Union Départementale CGT de la Haute-Garonne

Cliquez ici pour voir l'évènement sur Facebook


Syndiquez-vous !

Après les fortes mobilisations des derniers mois, face à un gouvernement et un patronat à l'offensive contre nos droits, la CGT ANRAS appelle les salarié-e-s à renforcer leur unité et leur résistance, à se syndiquer à la CGT !


jeudi 6 octobre 2016

#VieDeMère

 
Article tiré du site de la CGT

jeudi 6 octobre 2016 , par Alessandro Vitaglian
 
Selon un rapport, rendu public mi-septembre par France Stratégie (organisme rattaché à Matignon), les discriminations sur le marché du travail, qui touchent d’abord les femmes, ont un coût important et leur réduction substantielle permettrait à l’économie de gagner entre 80 et 310 milliards d’euros.
Campagne de l’Ugict-CGT
« #viedemère, avoir une carrière, c’est toute une histoire »,

Les femmes « subissent le temps partiel, font moins d’heures supplémentaires, bénéficient de moins de primes, travaillent dans des filières différentes (relations, soins) de celles des hommes (finances, production) », note Brigitte Laloupe dans son ouvrage« Pourquoi les femmes gagnent-elles moins que les hommes ? »


Avoir une carrière,c’est toute une histoire..
Alors que durant cette semaine la question des inégalités de genre va venir au-devant de la scène, l’Ugict-CGT lance pour sa part une campagne visant à montrer les discriminations dont sont victimes les mères de famille au travail. Intitulée « #viedemère, avoir une carrière, c’est toute une histoire », cette campagne illustrée par des affiches et des tracts invite les femmes, mais aussi les hommes, à partager sur les réseaux sociaux les petites phrases entendues au quotidien et les situations vécues au travail, ces remarques plus ou moins explicites, intrusives, et violentes, qui font dire #VieDeMère !

Elles expriment une discrimination qui pèse sur nous toutes, suspectées d’être avant tout des mères ou de futures mères et donc aujourd’hui ou demain moins engagées dans le travail. Nous nous heurtons ainsi au fameux plafond de verre, barrière invisible qui bloque l’évolution salariale et professionnelle des femmes.

Aujourd’hui l’Ugict-CGT mène campagne pour que #VieDeMère puisse vraiment rimer avec carrière.

lundi 26 septembre 2016

Communiqué CGT Pargaminières

LES ELUES CGT DU FOYER PARGAMINIERES REPONDENT AU COURRIER DU DIRECTEUR GENERAL DE L'ANRAS

Le courrier du Directeur Général de l'ANRAS, adressé au Directeur du Foyer Pargaminières et distribué par ce dernier à l'ensemble des salarié(e)s, nous interroge à deux niveaux : La Forme et le Fond.

La forme utilisée, l'injonction, nous apparaît comme l'application brutale de ce management utilisé dans les entreprises ou les associations de grandes tailles où les décisions se prennent loin du terrain où elles doivent s'appliquer.

Les professionnel(le)s ne sont pas ASSOCIE(E)S à un projet mais doivent travailler à le mettre en forme et à l'appliquer (le cadre n'étant plus au service du dit projet).
Cette organisation conduit inexorablement à la perte du sens dans le travail.
Et la perte de sens amène à de la souffrance au travail. (Lire à ce propos l'article de Philippe TOUTUT- Les Cahiers de l'Actif- n° 430/433- page 297)

Concernant le fond, le Directeur Général demande que des garçons soient accueillis sur les internats du Foyer Pargaminières et pour ce faire, il utilise le terme de « mixité ».
Un terme inapproprié, nous semble t-il, car l'accueil des garçons dans un internat de filles sans une vraie réflexion préalable n'est pas LA mixité mais une simple juxtaposition des genres.
De nombreux travaux confirment que la mixité non pensée produit (ou reproduit) des inégalités et de la maltraitance.

Au Foyer Pargaminières, le syndicat CGT a toujours soutenu voire proposé des projets éducatifs innovants.
Les élues du Foyer Pargaminières proposent donc de travailler avec l'ensemble des professionnel(le)s à la création d'un dispositif accueillant  des jeunes filles et des jeunes garçons dans un véritable espace mixte (documenté, pensé,organisé) comme il n'en existe pas, à notre connaissance, en Haute Garonne.

La lettre (ci-jointe) de Madame Martin (Déléguée Syndicale et élue CE) adressée Directeur du Foyer Pargaminières, permet une lecture plus approfondie de toutes ces questions.

Le syndicat valide ce courrier, l'adresse au Directeur Général de l' ANRAS et le distribue à l'ensemble des salarié(e)s aprés une information faite au Directeur du Foyer Pargaminières.

                 
                                                          Les élues du Foyer Pargaminières

                                                                      DP – CE – CHSCT

mardi 14 juin 2016

Enorme mobilisation des salarié-e-s de l'ANRAS !

Après deux semaines d'Assemblées Générales dans de très nombreux établissements de l'ANRAS, dans tous les départements et de tous les services...
MECS, EHPAD, IME, ITEP, des services administratifs, généraux, thérapeutiques ou éducatifs, les salarié-e-s ont répondu "Présent !" pour défendre leur Code du Travail, leurs Conventions Collectives et leurs conditions de travail. Une belle journée de lutte, de partage, de convivialité !

Un de nos camarades est interrogé au JT de TF1 (à voir ici) et déclare qu'il y a 50 mètres de cortège du travail social, vous pouvez vérifier ce qu'il en est dans cette vidéo et les diverses photos qui suivent...












"Comment vous voulez élever les enfants quand vous travaillez 46h ?"

Un camarade de la CGT dans le JT de 13h de TF1 ; c'est au début, mais on vous conseille de regarder en entier pour mesurer que partout en France, ça ne faiblit pas !
#OnLacheRien



jeudi 28 avril 2016

Accord transferts

Vous cherchez peut-être l'accord mini-transfert : cliquez ici / ou l'accord cadre de juin 2016 : cliquez ici

 



Annexe 2


Annexe 3











Annexe 4