mardi 30 janvier 2018

Succès de la mobilisation des personnels des EHPAD

Belle manifestation à Toulouse aujourd'hui pour cette journée de mobilisation des personnels des EHPAD. Un cortège qui a rassemblé 1500 personnes, motivées et déterminées à ne rien lâcher !



Les interventions de nos camarades Céline, Pauline et Alain devant le Conseil Départemental de la Haute-Garonne :



A Tarbes, les collègues de Castelnau Magnoac étaient mobilisées avec les collègues des autres établissements. La manifestation a réuni 500 personnes selon La Dépêche dans les rues de Tarbes.






mardi 16 janvier 2018

Hécatombe dans le secteur médico-social : 20% des salarié.e.s touché par une affection psychique grave



Le 16 janvier, France Info évoque un rapport de l'Assurance Maladie sur les affections psychiques liées au travail qui sont en constante augmentation.
20% des salarié.e.s de notre secteur médico-social sont touché.e.s !

L'Obs consacre un article à ce dangereux phénomènes. Dans le secteur, c'est 900 cas de maladies reconnues par l'Assurance Maladie. Nous sommes malheureusement les en 3ème position en nombre et en 1ère en proportion du nombre de salarié.e.s.

Pour minimiser le phénomène réel, nos "managers" camouflent ces affections psychiques comme le burn-out derrière un terme qui ne veut rien dire : "les risques psycho-sociaux". Nous vous invitons à regarder la conférence gesticulée de Christophe Abramovsky qui aborde avec humour et sérieux cette question et résume sur son site : "La prévention des RPS est bien souvent l’occasion de dépolitiser la question du travail et d’en faire une procédure hygiéniste loin des réalités du terrain."



La Dépêche a interogé nos camarades de l'USD de l'Aude dont nous partageons les constats et les expemples :
« Les directeurs sont devenus des gestionnaires, regrette Florence Ducros, tout est administratif. Toutes les décisions sont imposées au personnel et elles sont souvent absurdes ». Et d'évoquer l'exemple d'une femme de ménage qui doit nettoyer une salle alors que des enfants s'y trouvent en présence de leur éducateur. Les exemples fourmillent et se multiplient. « La production de sens et de valeurs n'existe plus », affirme la militante syndicale.
Pour retrouver l'article entier, cliquez ici.

jeudi 11 janvier 2018

Les personnels de la santé et de la solidarité ne sont pas des chasseurs de migrants !

Par nos camarades du Snass-CGT et du Smast-CGT
Le Syndicat national des affaires sociales et sanitaires (Snass-CGT) et le Syndicat du ministère des affaires sociales et du travail (Smast-CGT) publient un communiqué pour dénoncer la chasse aux étrangers irréguliers imposée aux agents de la fonction publique.
Le 7 décembre, l’Agence régionale de santé (ARS) Paca a demandé aux professionnels des établissements de santé psychiatrique de recenser les étrangers en situation irrégulière et hospitalisés sous contrainte, pour leur faire signer une obligation de quitter le territoire.
Le 12 décembre, une instruction du ministère de l’Intérieur demande la constitution d’équipes mobiles chargées de recenser les personnes en situation irrégulière dans les centres d’hébergement d’urgence. Ces équipes devraient être composés de professionnels de l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration), du ministère de l’Intérieur, et de personnels compétents en matière de veille sociale.
Ces deux mesures, rappellent le Snass-CGT et le Smast-CGT, interviennent dans le cadre polémique de la publication d’une circulaire du 20 novembre 2017 du ministère de l’Intérieur, qui rétablit la politique du chiffre en matière d’expulsion et organise la surveillance et le contrôle des migrants dès le début de leur parcours en France.
« La CGT dénonce cette dérive politique qui tente d’utiliser des agents du ministère des solidarités et de la santé dont ce n’est pas le rôle, pour organiser la surveillance des personnes étrangères et mettre en œuvre des décisions de police. » Et d’ajouter : « il est urgent d’aborder l’accueil des migrants sous un angle humaniste et réaliste car les politiques actuelles n’apportent pas de réponse aux problèmes que rencontrent les personnes migrantes. »